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reportage photos que je réalises à l’occasion d’événement auquel je participe ou lieu que je visite

20 Oct

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille

Publié par David Debruyne  - Catégories :  #patrimoine

le 22 septembre j’étais sur la métropole lilloise entre 2 rendez  vous je suis allé a wambrechies dans l'intention de faire quelques clichés. 

à mon arrivés je suis allé a l'office de tourisme du Val de Deûle, pour avoir des renseignements sur les endroit intéressent pour réaliser des photos notamment du patrimoine. j'ai étais très bien accueillis et renseigner .

retrouver ci dessous le reportage de cette visites en commencent par le centre ville avec l’hôtel de ville,l’église st Vaast, le château et son parc  . 

 

L'Hôtel de Ville 1868

Autrefois siège du pouvoir municipal, cet édifice bourgeois est utilisé aujourd'hui pour célébrer les mariages.

Le premier maire élu, après la Révolution Française, s'appelait Hippolite Delporte. il meurt début 1790 et est remplacé par Noël Vandamme qui va faire implanter les services municipaux dans une maison à l'angle de l'actuelle avenue de Robersart. La salle du Conseil est alors située à l'étage et l'annonce des décisions se fait au balcon de l'immeuble orné d'une grille en fer forgé où l'on peut, encore aujourd'hui, lire l'inscription "1790".

Le début du XIXe siècle marque le début de l'industrialisation et une augmentation importante de la population, ce qui rend les locaux trop exigus. Aussi, dans son projet de réorganisation du centre ville, le vicomte Obert de Quévy, dans la deuxième partie de ses mandats de maire, en 1859, va déposer deux permis de construire.
L'un pour l'église St Vaast, l'autre pour un hôtel de ville.

La conception de ce dernier est confié à un architecte tourquennois : Charles Maillard (qui se verra attribuer par la suite la construction de la mairie de Tourcoing et de l'église de Marquette).
Suivant les souhaits du vicomte, il conçoit l'édifice dans le style "Renaissance flamande" en rendant hommage à son maniérisme.

Cette grande maison de type manoir présente une façade en "Pas de moineau" ornée de briques de couleur et percée de hautes baies vitrées, surmontées d'un fronton. Celui ci est décoré des armes du vicomte mais le préfet de l'époque ne l'autorise que si les armes de l'empereur Napoléon III y sont associées. Ce qui sera fait sur le canton senestre.
L'accès des pièces à l'étage se fait par une tour circulaire surmontée d'un beffroi qui culmine à 27 m et en haut duquel trône une rose des vents.
Dans celui-ci, on pouvait distinguer un pigeonnier et un chemin de ronde pour observer les environs, détecter les incendies et faire sonner le tocsin à l'aide d'une cloche qui, comme celles de l'église, sera démontée et fondue lors de la Première Guerre Mondiale.

Si la mairie a quitté les lieux en 1977, l'ancienne salle du conseil est toujours utilisée. Située au premier étage, elle accueille les Wambrecitains et les Wambrecitaines désireux d'y officialiser leur union. C'est donc tout naturellement qu'elle porte le nom de "Salle des Mariages".

( source: http://www.wambrechies.fr)

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
L'église Saint Vaast

Cette église néogothique s'élève au centre de Wambrechies depuis 1868. Remise en valeur et éclairée, elle est un peu le phare de la commune.

A l'origine, la première église connue a été érigée au XIVe siècle. C'était une "Hallekerque", typique des Flandres, un peu à l'image de l'église Saint-Vincent de Marcq en Baroeul. Elle fut brûlée le 15 août 1581 par les Hurlus (rebelles protestants de Mouscron). Rénovée, elle fut à nouveau dégradée, vendue comme bien public et dépouillée de son mobilier au cours de la Révolution Française.

En 1852, l'augmentation de la population a rendue la vieille église trop petite pour accueillir les fidèles. C'est pourquoi, dans son projet de rénovation du centre ville, le maire de l'époque, le vicomte Martel Obert de Quevy décide de construire un lieu de culte flambant neuf. C'est l'architecte Charles Leroy qui est chargé du projet. Il est aussi architecte de la cathédrale Notre-Dame de la Treille à Lille pour laquelle il voulait une "maquette" grandeur nature. Ce sera l'église de Wambrechies !
Les travaux débutent en 1859 pour se terminer en 1868. Le vicomte, qui est mort deux ans auparavant, ne verra jamais sa grande oeuvre entièrement terminée.

En 1906, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat votée l'année précédente s'applique. Depuis cette date, comme tous les lieux de culte antérieurs à la loi, l'église, après inventaire, fait partie du patrimoine de la ville.

La guerre de 14/18 va fortement dégrader le bâtiment. Les façades et toitures souffrent des bombardements. A la fin du conflit, pour couvrir la retraite, l'armée allemande va déclencher plusieurs explosions dont celle du pont-levis sur la Deûle. Le souffle de ces explosions détruit une grande partie des vitraux.
Les travaux de réfection furent long à mettre en oeuvre dans l'attente des dommages de guerre. Ce n'est qu'en 1932 que l'église fut à nouveau consacrée sous le nom de Saint Vaast, évêque d'Arras et de Cambrai et qui aurait initié Clovis au catholicisme (Ve siècle).

( source: http://www.wambrechies.fr)

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
Le château de Robersart

Deux fois écroulé, deux fois reconstruit. Ce haut lieu du patrimoine wambrecitain a connu une histoire mouvementée. Habitation des Seigneurs de la ville, il appartient désormais à la municipalité qui en a fait un lieu culturel.

Tout commence au XIIIe siècle. Quand Jeanne de Flandres fait aménager la Deûle, Wambrechies devient le seul lieu de passage sur la rivière au nord de Lille. Une situation privilégiée pour les affaires quand le pont devient un péage. Le bourg se développe et les seigneurs de l'époque font construire un premier château, le château de Leringhien.

Édifié sur des fondations peu stables, il s'écroule une première fois au XVe siècle.

Fort de cette expérience, un deuxième château va être construit sur des pieux de chêne enfoncés à 15 m de profondeur pour atteindre la couche argileuse. Il est de style flamand et peut être vu sur une aquarelle peinte par le Duc de Croy qui montre le centre du village à l'époque. Mais au cours des années, les aménagements de la Deûle voisine font baisser le niveau de la rivière et par conséquent celui du terrain. Les pieux de chêne, qui soutiennent le bâtiment, se retrouvent à l'air libre. Ils vont alors se détériorer et le château s'écroule 250 ans après le premier.

En 1760, Louis-Joseph de Broide termine les travaux du château que nous connaissons aujourd'hui. Construit dans un style Renaissance, il met en valeur des des matériaux locaux: la brique rouge, fréquente dans la région, et la pierre blanche de Lezennes. L'alternance de ces deux pierres est appelée le "rouge-barres" et donne de la souplesse aux murs.

En 1810, afin de casser une indivision, le vicomte Martel Obert de Quévy en fait l'acquisition. Époux d'Alexandrine Robert de Robersart, il est le dernier seigneur de Wambrechies. Il en fut aussi le maire pendant près de 40 ans. Sa nièce, Juliette, Comtesse de Robersart, fut la dernière habitante. Elle y est morte, célibataire, en janvier 1900 et a laissé son nom au bâtiment.

Le château de Robersart ne compte plus ses années mais il a su garder son âme d'enfant. C'est pourquoi il accueille ce musée dédié aux souvenirs d'enfance de nombreuses générations.

Pour les filles, "Poupées de cire, poupées de son" est une collection qui va de la poupée de porcelaine du XIXe siècle à la poupée Barbie des années 50 en passant par la "bleuette" et ses modèles de vêtements sans oublier les poupées de vitrine.

Pour les garçons, soldats de plomb, automobiles de toutes époques, avions, bateaux, le tout mis en scène avec une grande précision.

Le château de Robersart est posé au milieu d'un véritable écrin : son parc. Récemment repensé, vous y trouverez pour une balade ou un pique-nique des cheminements, un espace détente, une aire de jeux, une fontaine, un arboretum évolutif, des milieux naturels des quatre coins du monde reconstitués... en plein centre-ville !

( source: http://www.wambrechies.fr)

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille

vue sur le port et de wambrechie depuis l'autre rive 

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
La distillerie Claeyssens

Il ne reste que trois distilleries de genièvre en France. Depuis 1817, celle de Wambrechies applique différentes recettes.

En 1789, la Révolution Brabançonne et les désordres qu'elle occasionne va inciter Guillaume Claeyssens à quitter sa Belgique natale pour venir s'installer à Wambrechies. La présence d'un moulin à eau sur le bord de la Deûle lui permet d'y implanter une huilerie (à partir des graines de lin cultivées dans le secteur).

Cette activité se révèle peu rentable et dès 1815, il va former le projet d'une distillerie suivant le processus imaginé par un ingénieur allemand de ses amis, Henri Lessen.

Tout est réuni : le savoir faire, l'eau (comme source de transport et d'énergie), une région agricole pour l'approvisionnement des matières premières et l'évacuation des résidus (les drêches). L'installation, relativement modeste, sera terminée en 1817. Mais rapidement, en cette période d'industrialisation où les conditions de travail sont très rudes, la consommation d'alcool augmente. La capacité de production se révèle alors insuffisante.

Aussi, en 1850, les installations sont fortement agrandies pour prendre le visage que l'on connait aujourd'hui. L'outillage actuel est en grande partie d'origine ce qui va le faire classer à l'Inventaire du Patrimoine en 1999. Les bâtiments, quand à eux, seront également classés en l'an 2000.

Aujourd'hui, le distillerie continue, par campagne, à produire différentes sortes d'alcool. Elle participe à l'animation touristique de la ville par des visites guidées qui peuvent se conclure par des dégustations. Mais attention à l'abus d'alcool !

( source: http://www.wambrechies.fr)

 

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille

Les châteaux d'industrie

Ces maisons bourgeoises ont été surnommé les "châteaux" par les ouvriers qui eux, vivaient dans des maisons plus modestes. Ces grandes demeures entourées de jardin étaient alors objets de toutes les curiositéss. Aujourd'hui, les fantasmes ont disparus, le nom est resté. Hormis le château Vandenbosh, ils sont pour la plupart situés dans la bien nommée "avenue des châteaux" qui accueille les maisons voulues par la famille Claeyssens, fondatrice de la distillerie.
Le berceau de la famille a été construit en 1820 à la demande de Guillaume Claeyssens et son épouse Virginie Richebé. Il avait pour nom "Saint Donas". Il fut détruit en 1970 pour faire place au lotissement des Marroniers.
Au décès du patriarche, ses deux fils, Pierre et Paul prirent les rênes de l'entreprise et firent eux aussi construire leurs résidences.

( source: http://www.wambrechies.fr)

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille

monument aux mort de wambrechies  "statue du Poilu victorieux" d'Eugène BENET

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille

le cimetiere de Wambrechies dans lequel on y trouve des anciens monument 

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
La Linière Nicolle

Comme son nom l'indique, c'est une ancienne filature de lin, industrie majeure de Wambrechies. Elle est classée à l'inventaire du patrimoine industriel.

A la Révolution, le village de Wambrechies compte plus de 400 métiers à tisser. En effet, la vallée de la Lys et de la Deûle étaient riches en culture de lin. De plus, les caractéristiques de l'eau de ces rivières sont propices au rouissage (séparation de l'écorce) des fibres.
Le début du XIXe siècle va voir la disparition de ces pratiques ancestrales avec le début de la période industrielle et la création de trois usines pour traiter cette fibre. La plus importante est sans conteste l'usine "Vandenbosh", située à l'entrée de la rue de Quesnoy.
Pendant plus d'un siècle, cette famille va exploiter cet établissement avant de le vendre en 1911 à Louis Nicolle, industriel lommois.

Survient la Première Guerre Mondiale. L'occupant allemand décide de démanteler l'industrie française et donc wambrecitaine en enlevant les machines et démontant les installations.
A la fin du conflit, les industriels locaux s'unissent pour exiger des dommages de guerre au vu des dégâts occasionnés. Louis Nicolle profite de cette manne pour faire réaliser une usine moderne utilisant les dernières technologies (1923).

Le projet va être confié à l'architecte André Granet (neveu de Gustave Eiffel) qui va utiliser une technique toute neuve : le béton armé.

Au centre du bâtiment, une tour centrale qui renferme les réserves d'eau indispensables à cette industrie. De part et d'autre, l'architecte dispose, sur trois niveaux, six plateaux de 600 m² sans aucun support intermédiaire et capables de supporter les lourdes machines textiles.

La construction sera réalisée en deux phases : la première en 1923, la seconde en 1925. L'extérieur sera habillé de briques et l'éclairage est conçu pour être naturel à l'aide de grandes baies vitrées.

Avant la grande crise textile du milieu des années 70, l'usine faisait partie du groupe Agache Willot.

Ce sont les techniques de construction utilisées par André Granet, précurseur du béton armé, qui l'ont fait classer en 2003 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Désormais immeuble d'habitation composé de 66 lofts, la Linière vient d'aborder sa seconde vie.

( source: http://www.wambrechies.fr)

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
Les Grands Moulins de Paris

Construit en 1921 sur la rive gauche de la Deûle, la majestueuse minoterie des Grands Moulins de Paris témoigne aujourd'hui de l'histoire industrielle de la ville.

Cette ancienne minoterie (usine de transformation de grains de blé en farine), fût le premier grand établissement industriel à implanter une filiale dans le Nord et à s'implanter à Marquette. La proximité immédiate de l'eau et des voies ferrées auront été décisives dans ce choix qui aboutit à l'installation des bureaux régionaux des Grands Moulins de Paris. L'architecte Vuagnaux est à l'origine de ces bâtiments de style néo-flamand extrêmement modernes pour l'époque.

L'implantation des Grands Moulins de Paris dans ce secteur engendrera à quelques mètres de là, la construction d'une gare de triage, sur les communes de Saint-André et Marquette. 366 personnes travaillaient alors pour la minoterie marquettoise.

Le déclin de l'industrie, les réoganisations internes des usines conduiront à la fermeture de cette usine en 1989. Depuis,le sompteux édifice a été vendu à un propriétaire privé.

Les Grands Moulins de Paris font aujourd'hui partie d'un projet de reconversion urbaine global qui couvre les communes de La Madeleine, Saint-André et Marquette, s'étendant de la friche Rhodia jusqu'au site Bouverne (avenue industrielle, Marquette). Sur ces 55 hectares, Lille Métropole envisage de créer du logement, des services, des espaces naturels tandis que la Ville, elle, créera en complément un jardin archéologique sur le site de l'abbaye cistercienne de Jeanne de Flandre.

( source: http://www.marquettelezlille.fr/)

promenade en Val de Deûle de Wambrechies à Marquette lez Lille
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